Un jour, Akel m’a présentée à un groupe de femme et elle a dit que j’étais pianiste.
Je connais Akel depuis presque toujours (à peu près), et elle ne m’avait jamais entendue jouer jusqu’à hier.
Elle ne m’avait jamais vue travailler mon piano, parce que oui ça fait des années que quand je le touche, une fois sur trois il me met un uppercut en plein dans la face et je reste en étoile pendant trois mois, dans le nuage des souvenirs douloureux.
Alors Akel qui me connaît depuis toujours (si l’éternité a commencé il y a sept ans), ne m’avait jamais entendue jouer avant hier soir.
Alors demain (donc aujourd’hui), Akel m’a présentée aux femmes-sages. Elle a dit plein de choses que j’ai oubliées depuis (parce que tout ça se passe dans le passé). Et elle a dit que je suis pianiste.
Même moi je dis pas que je suis pianiste. Moi je dis que « je joue du piano ». Mais Akel, la poétesse des poutres et des échafaudages non-mixtes ultra-smart, elle a dit que je suis pianiste.
Un point de suture que personne n’aura remarqué, trois gouttes d’eau salées perdues dans cette histoire, et l’uppercut dans l’brouillard.
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