Et… TADAAA ! Je vous ai pondu la partition de Vertige de Camille ! Oui, c’est vrai que je suis un peu obnubilée par l’album Le Fil, vu que je vous avais déjà proposé Assise (proportionnellement parlant c’est un peu abusé, vu que pour l’instant ma bibliothèque compte en tout et pour tout quatre partitions…). Algorithme Youtube ou nostalgie, je ne sais pas trop… Mais il se trouve que ce morceau se prête très bien à un arrangement piano…
La partition gratuite à télécharger
Merci de prendre soin des watermark, qui permettent aux usager·es de retracer la maternité de cette partition (le poinçon « Piano Évadé »). Cette partition vous est livrée sans contrepartie financière. Elle est donc le fruit d’un travail bénévole qui vous est généreusement offert. Veuillez respecter cette démarche 🥰

La vidéo démo
🤜🔥 A venir !
En attendant, découvrez les autres vidéos de la chaîne Youtube du Piano Évadé, et si vous aimez, n’oubliez pas de vous abonner !! ❤️
Un petit commentaire sur la partition
Alors alors… Je ne sais pas si vous l’avez zieuté la petite chose, mais elle a l’air de rien comme ça, et… On se casse les dents sur la fin ! Tralala… 😁
Mais heureusement pour vous, cette partition est à deux niveaux :
- Pour rester sur un niveau débutant·e, ne jouez que le couplet et le refrain (couplet = mesures 1 à 14 ; refrain = mesures 15 à 22) dans l’ordre du morceau (écoutez le morceau pour vérifier le nombre de répétitions, ou faites à l’envi).
- Pour le niveau intermédiaire / confirmé, jouez l’intégralité du morceau.
Les difficultés
Cette partition est un labyrinthe 😈
Premièrement, à un niveau débutant, la difficulté que vous rencontrerez sont les reprises. Il y en a pléthore et elles sont complexes. Elles sont à la mesure de ma flemme de gérer un fichier avec trois pages plutôt qu’avec deux, et à la mesure de mon plaisir à vous enquiquiner faire progresser.
Voici l’explication du déroulé de cette partition :
- Lisez tout de go jusqu’à la mesure 22. Là PAF vous tombez là-dessus :

Le « 1. » veut dire que c’est la première version de fin de cette phrase. Cette mesure ne sera donc pas répétée. A la place, on lui préférera la mesure suivante, qui fait apparaître un « 2. »
Le machin à droite s’appelle une barre de reprise. Elle a deux jolis points côté gauche qui vous renvoient à la dernière barre de reprise que vous avez croisée ayant des points côté droit (et qu’on a gentiment ignorée au premier passage parce que les deux points n’étaient justement pas dans le même sens !). Cette-dernière se situe mesure 15. Si j’ai raison, la preuve :

- Répétez le refrain en reprenant mesure 15, mais cette fois-ci, sautez la mesure 22 et jouez à la place la mesure 23.
- Mesure 23, vous rencontrez « D.C. al Coda ». Ça veut dire que vous reprenez tout au début et que vous vous arrêterez quand on vous dirigera vers la « coda », c’est-à-dire à la « queue » du morceau. Conclusion : vous reprenez le morceau à la toute première mesure et vous arrivez mesure 14 où vous rencontrez « To Coda » (je vous l’avais bien dit).
- De mesure 14, vous sautez directement au signe de la Coda (voir ci-dessous), situé mesure 24 et poursuivez. Ce signe est le signe de la « coda ». Il vous indique où est située « la queue » du morceau. Quand on vous dit « To Coda », de manière générale on vous envoie vers ce signe ou explicitement vers l’endroit où est écrit « Coda ».

- Poursuivez de mesure 24 à mesure 31. La barre de mesure avec des petits points vous renvoie vers la dernière barre de mesure avec des petits points, c’est-à-dire mesure 24.
- Donc reprenez depuis mesure 24 et allez jusqu’à mesure 30. Ne jouez pas la mesure 31, qui est la « première fin » de cette phrase, et jouez à la place mesure 32.
- Puis terminez le morceau.
Déplacements de la MG (main gauche)
Deuxièmement, à un niveau débutant, vous trouverez probablement difficile de jouer la main gauche au niveau du refrain. En effet, ses déplacements peuvent être difficile, d’autant plus que les deux mains sont très séparées, donc les yeux ont du mal à choisir qui regarder.
La solution : les déplacements réflexes de la MG. Antoine Hervé les explique vraiment pas mal et le net regorge de conseils sur cette difficulté particulière du piano. Je vous laisse les explorer !
La deuxième solution : veillez à apprendre à jouer la MD (main droite) sans la regarder. Vous pourrez ainsi regarder votre MG qui a bien besoin de vous. Les déplacements de la MD ne requièrent pas réellement que vous les regardiez !
Indépendance des doigts, indépendance des voix
A un niveau plus avancé, on trouvera difficile de faire correctement ressortir les différentes voix dans la même main. Par exemple, dans le refrain 2 (mesures 23 à 32), on trouve dans la main gauche un contre-chant. S’il n’est pas joué avec soin, il faut se le dire, il est juste MOCHE. Tout simplement parce que cette voix est dissonante avec le reste de l’harmonie. Il faut donc mettre une intention tout particulièrement musicale si l’ont veut que ça donne quelque chose.
Afin de travailler cette « intention musicale », le mieux est d’apprendre à chanter ce contre-chant. Il faut pouvoir jouer son morceau en le chantant sans jouer le contre-chant, et en le jouant tout en le chantant. Vous verrez c’est super énervant à faire 😁
Trémolos d’octaves
Oui bon ben alors ça c’est compliqué… Ou pas. Si vous êtes arrivé·e là c’est que vous êtes tenace comme genre de bestiole !
Toutefois, si jamais vous êtes perdu·e, les trémolos d’octave, ce sont ces machins-là :

Il faut jouer la note et son octave simultanément, plus ou moins rapidement. La difficulté, c’est surtout de rendre ça musical ! Techniquement, ce n’est pas la mer à boire, mais quand on essaie de faire quelque chose de pianissimo, délicat et chantant, ça se corse !
Bon courage !
Et si vous voulez plus d’aide…
… N’hésitez pas à prendre un cours avec moi !
Laisser un commentaire